Quand ses rêves deviennent réalité

Tout en farfouillant dans son sac pour voir si elle n’avait oublié les photos qu’elle avait développé pour le journal, Ai pensait à ce matin…Que voulaient dire ces rêves étranges qu’elle faisait de plus en plus souvent ? Elle avait même rêvé de la crise de démence de sa mère la veille. Pendant ces vacances, elle n’avait revu personnes et s’était éloignée volontairement de ses amis.
De toute façon, avec Ren, elle avait tout gâché. Même elle ne comprenait pas sa propre réaction… Elle aurait aimé trouver le courage d’aller parler à Ren mais n’y arrivait pas. Et puis de toute façon, Ren était introuvable.

*Si seulement je pouvais remonter le temps…*

Mais pas le temps de se morfondre ! Ce journal n’allait tout de même pas se faire tout seul ! Surtout que la première édition de l’année était pour la semaine prochaine ! Ai y avait mit tout son cœur et tout son courage. Et elle en était fière !

*Ce sera un premier numéro génial… Si je trouve les photos !* Se dit-elle tout en fouillant son sac.

Elle continuait de marcher le nez dans ses affaires. Mais où avait-elle mis ces photos ? Elle les avait peut-être oubliées dans la chambre noire… Non impossible, elle se souvenait bien les avoir prises avec elle.
Comme elle arrivait bientôt devant le QG elle se dit qu’elle les chercherait avec les autres. Et qu’au pire, elle avait le temps de remonter les chercher dans sa chambre car il n’était pas impossible qu’elle les ait oubliées en haut !
Quand elle poussa la poignée de la porte, cette dernière ne s’ouvrit point.

*Tient, je suis la première ? Bizarre…*

Ai chercha alors la clef rangée dans une des poches de son sac. Mais au moment de l’incérer dans la serrure, elle sentit un tremblement la prendre de haut en bas. Elle lâcha son trousseau et eue un haut le cœur.
Elle se frotta les yeux et s’appuya contre la porte au cas où elle tournerait de l’œil. Par chance, cette crise passa. Ouf ! C’était moins une, encore un peu et elle tombait en syncope !
En y repensent, cela faisait plus de 24h qu’elle n’avait rien mangé…

*Avant d’aller en cours j’irai piquer un truc en cuisines tout de même. Heureusement que personne ne m’a vue. * Se dit-elle-en regardant autour d’elle.

Puis elle ramassa ses clés et entra dans la pièce. Elle posa son sac sur la table au centre, au milieu d’un tonne de paperasse et de magazine. Elle allât vers les fenêtres et ouvrit les volets afin de laisser entrer le beau soleil déjà haut dans le ciel. La lumière traversa la pièce en un clin d’œil ce qui fit sourire Ai. Elle tourna ensuite le do au soleil pour se mettre au travaille.

*Avant tout, je dois trouver ces photos et ranger un peu ce bordel ! Go go Ai !*

Elle prit son sac le posa plus loin et commença à rassembler tous les papiers éparpillés sur leur table de travail. Ahlala… qu’est-ce qu’ils pouvaient êtres bordéliques ces nouveaux alors ! Comment allait-elle s’en sortir avec eux ? En ramassant des journaux parmi d’autres, un attira particulièrement son attention. Elle le pris et écarquilla les yeux en découvrant que la famille Terashi en faisait la couverture.
La photo montrait les mêmes images au millimètre prés qu’elle avait vu en rêve cette nuit. D’abord Ren et ces deux femmes puis la pierre tombale avec le nom de Jin Terashi inscrit dessus. C’était donc ça… Mais Ai n’y comprenait plus rien… pourquoi en avait-elle rêvé ? Qu’est ce que tout cela signifiait ?
Elle commença à lire l’article. « Jin Terashi, emporté prématurément par un très grave accident de la route… […] C’est un gros traumatisme que subit là cette famille dont tout le monde reconnaitra le fils prodige de la musique Ren… […] La cérémonie s’est clôturée sur le départ de la famille du cimetière de Tokyo. »
Pas possible… Ren a perdue son père… C’est pour ça qu’on ne le voit plus ces derniers temps ? Ai lâcha les papiers qu’elle avait commencé à ranger et regarda dans le vide le journal à la main. A ce moment, Shun Entra.

« Tient, Ai ! Tu es déjà là ? »

Mais elle ne fit pas attention à lui et continua de regarder dans le vide comme si elle avait vu un fantôme.

*Le cœur net. Il faut que j’en aie le cœur net. Cimetière de Tokyo !*

Vite Ai pris son sac et le journal où se trouvait l’article et sortit bousculant au passage shun qui manqua de tomber à la ranverse.

« Ahou ! Et ! Où tu vas comme ça ?? »
« Au… Désolée… j’ai… j’ai oublié les photos chez mon père ! J’y vais, je reviens, à tout à l’heure ! »
« Alala celle là… elle changera jamais ! » dit-il en se frottant le derrière du crâne.

[=> Cimetière]

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