Quand la mélancolie est présente...[Libre]

[HRP => Avais pas remarqué qu’il était à moitié nu ! o.O]

Ren se releva dès qu’elle le poussa sur le canapé. Le jeune homme fila autre part sans dire un mot. Yumiko pouvait bien ressentir les émotions de son compagnon. Son pouvoir lui dévoilait une immense tristesse et aussi une certaine froideur. Quoique ce dernier sentiment pouvait aussi être du au comportement de la jeune fille. En même temps, Yumi était nerveuse alors ses émotions avaient très bien pu déteindre sur son ami. Maudit pouvoir ! Ren revient quelques minutes plus tard vêtu tout de noir. Ce signe marquait-il le deuil ? Elle attendit que Ren ramène une théière et deux tasses avant de glisser de son accoudoir pour se poster en tailleur sur le tapis, en face de la table basse où était posé le service à thé. Ren savourait son thé. Il n’avait pas dit un mot depuis l’arrivé de la jeune fille. Au moins il ne l’avait pas encore foutu à la porte ? C’était déjà ça ! Yumi en profita pour tremper ses lèvres dans le breuvage. Beurk ! Le thé était glacé. Bon ok, il devait être bon mais pour elle : c’était froid. Elle posa ses deux mains autour de la tasse puis se mit à réchauffer le liquide. C’est main prirent une couleur rouge et de la fumé s’éleva bientôt de la tasse. La voix profonde et grave s’éleva alors de la bouche de Ren.
La jeune fille l’écouta sans dire un mot. A la fin de son récit, une immense peine enserrait le cœur de la jeune fille. Ayant peur que le sentiment déteigne sur son compagnon, elle envoya une onde de douceur dans toute la pièce. Envoyer de la joie n’aurait pas été respecté le deuil. Elle lui répondit :

« Tu sais, je ne suis pas souvent à la recherche de mes amis dans les magasines people. Généralement ils m’envoient d’eux-mêmes des textos. Désolée… Hideto est au courant ? Il ne m’a rien dit… »

Elle marqua une pause puis se leva et s’assit sur le canapé à côté de son ami. Elle ne dit rien pendant quelques secondes mais le regardait intensément avant de déclarer :

« Toutes mes condoléances. »

Et là, de la façon la plus tendre qu’il soit, ses bras se mouvèrent pour enserrer le garçon. Sa main posait sur la tête de Ren exercèrent une légère pression pour que la nuque se pose sur son épaule. [HRP => Je vois trop la scène entre Namie Amuro et Gackt sérieux ! o.O] et une onde de tendresse parcourue la pièce.
Si elle avait eu des larmes, elle aurait certainement coulaient à ce moment là. Yumi n’avait pas vraiment de père et donc ne pouvait comprendre la douleur de son ami mais la seule chose qu’elle pouvait faire c’était de le soutenir pour qu’il puisse accomplir le travail difficile qui l’attendait à présent.
Se balançant doucement d’avant en arrière pour être bercé, elle chuchota dans la quiétude de l’appartement :

« Si tu as besoin de quoi que se soit, tes amis sont là. Ren, tu n’es pas seul. Pour tout t’avouer, j’ai cru que tu avais fait une rechute. Je t’en pris, l’alcool et la drogue ne sont pas LA solution. Ne gardes pas tout pour toi. Les amis, c’est fait aussi pour pouvoir se reposer en cas de coup dur. Nous te donnerons la force et le courage d’avancer… »

Quelques secondes passèrent avant que Ren lui demanda de ses nouvelles à elle. Elle le lâcha mais resta à côté de lui.

« Je suis retournée en Italie pendant les vacances. Très franchement je m’en serais bien passé. Je me demande pourquoi mon père veut absolument que je vienne au moins une fois par an. Il a sa nouvelle femme et sa nouvelle fille alors il s’en fou bien de moi. … Ai est allé voir notre mère à l’hôpital. J’ai appris par les infirmières que Karen avait fait une crise parce qu’Ai n’était pas le lapin bleu qu’elle attendait… Sa fille est devenue un lapin bleu maintenant ? Enfin bref, Ai ne m’a rien dit. Je crois qu’elle m’en veut. Ca fait deux ans que je ne suis pas allé voir cette femme. Pourquoi s’obstiner à lui rendre visite, elle ne nous reconnait même pas. »

Elle marqua une pause puis déclara :

« Il y a un mois, le téléphone de ma sœur n’arrêtait pas de sonner. C’est étrange, elle ne reçoit plus de message c’est derniers temps. Elle a l’air triste… »

[HRPG: Dommage t'aurais pu en profiter :p J'imgine bien la scène aussi ^^]

Alors que son amie lui donna de l’affection, Ren se redressa une nouvelle fois, c’était aimable de sa part mais le jeune homme s’en passerait, ce dernier était ainsi mais il appréciait le geste. Il avait tout écouté sans en perdre une miette, elle s’inquiétait pour lui , normal pour une amie, puis Yumiko lui expliqua comment c’était passé ses vacances…elle n’avait pas de bonnes relations avec ses parents, c’était dommage puisque Yumiko avait un cœur en or. Mais quand elle lui parla de Ai sa petite sœur, Ren eut un peu mal au cœur que cette dernière ait l’air triste, était-ce par rapport à ce qu’il s’était produit la dernière fois ? Après tout , Ren n’était pas le centre du Monde et puis, son portable n’arrêtait pas de sonner, le jeune homme ne lui avait pourtant jamais envoyer de messages alors bon…cela pouvait-être d’autres personnes.
Quand elle eut terminé son monologue, Ren venait de terminer son thé, posant doucement sa tasse, il soupira quelque peu et lui répondit de son même ton de voix :



On sonna à nouveau à la porte, le jeune homme se leva et ouvrit. Le facteur lui donna un colis, Ren ne savait pas de quoi il s’agissait exactement mais il lui était destiné. Ce dernier fit signe à Yumiko de venir le rejoindre dans la cuisine où il sortit un cutteur pour ouvrir ce bien si étrange. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il ouvrit cette boîte de velours, les larmes se retinrent quand il vit de ses yeux un médaillon en argent pendu à un fil noir.



Sans plus attendre, Ren mit le médaillon autour de son coup, jamais il ne le quitterait. Un nouveau silence se fit et il était bien lourd. Posant ses mains sur le comptoir de sa cuisine, le jeune homme soupira une nouvelle fois :



Il releva la tête et lui afficha un faible sourire, histoire de lui montrer que ça aller. Puis, il décida de reprendre plus sérieusement :



Ren ne savait que dire…après tout , cela ne regardait que lui et elle…et puis, il n’était pas sur que sa tristesse soit provoquée par lui…

[=> Désolée, je ne suis pas trop plastique ! xD Je préfère les nabots de 158 cm – cf : Hyde -. Et t’aurai pu dire que les textos venaient de toi. C’est qui qui lui envoies des messages maintenant à ma sœur ?!! -_-" ]

Ren venait de reposer sa tasse lorsqu’il se mit à parler de nouveau. Ses propos rassurèrent quelque peu la jeune fille. Ne pas re-sombrer pour être une aide au prochain… c’était une raison louable.
Tout d’un coup, la sonnette de la porte d’entrée brisa le calme de la pièce. Ren se leva pour ouvrit. Yumiko resta à sa place. Elle entendit des brides de conversations et comprit que c’était le facteur qui apportait un colis. Ren revient avec une boite en carton dans les mains, faisant signe à la jeune fille de le suivre dans la cuisine. Se levant calmement, elle se rapprocha du comptoir pour voir la magnifique petite boite en velours que Ren avait extraite du carton. A l’intérieur se trouvait un médaillon gravé de symboles étranges, pendu à un cordon noir.
C’est les larmes aux yeux que son compagnon éclaira sa lanterne. Yumi trouvait ça touchant et en même temps enviable. Non qu’elle enviait de perdre un proche pour récupérer un bien de famille – même si ses parents étaient comme mort pour elle – mais dans la sienne, il n’y avait pas de trésors à léguer de mère en fille. Dans la sienne, on récupérait les biens et on les vendait.
Le silence qui suivit fut bien lourd avant que Ren décide de le rompre. Il parlait de vacances ensemble, entre amis, comme une famille l’aurait fait… Elle répliqua d’un ton détaché alors qu’elle en mourrait secrètement d’envie.

« Aller où ? Voir ma mère ? Ou découvrir l’Italie ? Vous avez certainement bien mieux à faire… »

Ses yeux n’arrivaient pas à se détacher de cette étrange médaille pendue au cou de son ami. Elle se sentait comme happée par lui et un désire inexorable de le toucher emplissait ses doigts.

« Toi aussi, un jour, il reviendra à tes enfants… »

Il releva la tête et lui afficha un faible sourire. Lorsqu’il ouvrit la bouche, c’est plus sérieusement qu’il parla de sa petite sœur. Il avait l’air désolé et en même temps embêté. Comme si il voulait faire quelque chose mais que ça ne le regardé pas donc il s’abstenait…
Les doigts de Yumi la démangeaient de plus en plus. Elle essayait de se retenir mais c’est avec stupeur qu’elle vit ses doigts avancer jusqu’au coup de son compagnon. Elle le sentit se raidir à l’approche de sa main mais trop tard, son index venait de toucher le médaillon.
A ce moment là, le ciel n’eu plus d’infini et la terre n’était plus un point d’appui. Son propre corps n’était plus fait de matière et son esprit ne lui appartenait plus. Des images défilaient devant ses yeux. Sa sœur était au cimetière dans la périphérie de Tokyo. Elle était allongé devant une tombe extrêmement fleurit. Les images devinrent flou mais elle eu le temps de voir le nom de la personne reposant à cet endroit : « Jin Terashi » avant que le noir complet l’envahit.
Elle cligna des yeux et surprise, regarda le visage inquiet de Ren devant ses yeux. Sa main venait de retomber le long de son corps. Reprenant ses esprits à toutes vitesses, elle déclara :

« Je viens d’avoir une vision. Oui j’ai découvert ce nouveau pouvoir pendant les vacances. Ma sœur est sur la tombe de ton père. Je vais la chercher. »

Elle se précipita vers la porte d’entrée sans demander son reste.

[Suite => Le cimetière avec Ai]