Fushigi Life
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Quelle étrange vie...
 
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 Un dinner presque parfait... Ou pas

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Eun Byul Park
Prince of Korea
Eun Byul Park


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MessageSujet: Un dinner presque parfait... Ou pas   Un dinner presque parfait... Ou pas EmptyLun 31 Déc - 2:21

Ca faisait exactement deux mois que les amoureux sortaient ensemble et Eun Byul avait décidé que cette fois-ci, c’était lui qui organiserait tout ça. Une règle avait d’ailleurs été imposée : Joo Su ne devait pas revenir à la maison, et ça sous aucuns prétextes avant 19h30. Pourquoi vous allez me dire ? Parce que le jeune homme avait décidé de lui faire un bon repas romantique avec des pétales de rose dans tout le salon et ce fût donc à 13 heures qu’il lui dit avec tendresse et amour

- Ne reviens pas avant 19 heures 30, même si t’as plus rien à faire ? Bonne journée mon amour, à ce soir.

Un petit baisé plein d’amour et il le laissa partir, enfin le poussa quand même un peu. Ben quoi, il avait des choses à faire. Une vingtaine de minutes plus tard, lui aussi était dehors priant les Dieux pour ne pas croiser son petit ami, pour faire les courses. Eun avait décidé de lui faire un bon petit repas et d’en suite, pourquoi pas, faire une petite sortie en amoureux. Mais pour le moment, il fallait qu’il se concentre sur ce qu’il devait acheter. Chocolat pour le fondant, ok, crevette pour l’entrée, dans le chariot, poulpe – les Coréens adorent – ok aussi. Les légumes et les autres condiments, ok. Il ne lui restait plus qu’à rentrer et commencer à cuisiner.
Il lui restait environs cinq heures pour faire le repas et décorer la maison, ça devait être jouable. Le jeune homme commença par la table, une belle nappe blanche avec un chemin de table rouge, des assiettes argentées comme les couverts et de jolis verres à pied. En plus, il rajouta quelques pétale de rose, un petit centre de table composé de roses aussi, des paillettes et des bougies. C’était prêt, maintenant, il fallait se concentré sur la cuisine… Son gros point faible. Depuis qu’il vivait là, il n’avait jamais cuisiné, laissant ça à Joo Su ou alors il achetait des surgelés. Aujourd’hui, il avait eu envie de faire un effort. Avec son tablier de chef –volé à son père- il commença par éplucher et couper ses légumes, s’occuper du sort du poulpe, décortiquer les crevettes, rien de bien compliqué. Mais voilà, il y avait le moment où il fallait cuire et assaisonner tout ça…

Vers 18 heures 40, tout avait l’air prêt, mais Eun Byul préféra gouter ce qu’il avait fait histoire de ne pas provoquer une indigestion à son amoureux. A peine la cuillère mise dans la bouche qu’une grimace se dessina sur son visage. Oh mon Dieu, c’était immangeable, il n’arrivait même pas à dire si c’était trop épicé, pas assez cuit ou autre, c’était juste mauvais. En plus de ça, il y avait de la vaisselle à faire… Un tas de vaisselle comme jamais il y en avait eu dans cet appartement. Ni une ni deux, il attrapa son téléphone et réserva dans un restaurant d’un ami de son père. Au moins la soirée ne tomberait pas à l’eau. Ensuite, il envoya un message à Joo

Citation :
Tu peux rentrer si tu veux…
Après ça, il commença à faire la vaisselle. Quelques larmes avaient coulé le long de ses joues. Lui qui avait prévu une soirée romantique chez eux, il avait tout gâché parce qu’il ne savait pas cuisiner. Il avait presque honte d’être le fils d’un chef, lui qui raté des pattes…
Joo Su ne tarda pas à arriver, et le lycéen venait de finir sa vaisselle. On pouvait encore sentir l’odeur des crevettes dans l’appartement. Lorsque le jeune homme sentit des bras l’enlacer, il passa ses mains sous ses yeux. Déçu, il n’arrivait pas à retenir ses larmes. On l’entendait renifler comme un enfant qui avait cassé son jouet préféré.

- J’ai tout gâché, je voulais qu’on passe la soirée ensemble à la maison et j’ai tout raté, murmura-t-il. Je voulais te faire plaisir, j’avais pris ce que tu aimais et…


Eun étouffa un sanglots avant de se retourner et se coller à son petit ami qui devait être plutôt amusé par une réaction si excessive. Quand il sentit une main dans ses cheveux, il se calma doucement. Joo Su avait le don de lui faire reprendre son calme comme personne. Il ferma les yeux contre lui et se serra doucement.

- J’ai réservé au restaurant à la place, ça te dérange pas hein ?

Qu’est-ce qu’il pouvait être bête des fois…

------------------
A vingt heures, il était enfin prêt pour aller au restaurant, un costume noir avec une chemise blanche. Mais ses yeux étaient encore un peu gonflés et rougies à cause des larmes qu’il avait versées plus tôt. Il aurait tellement voulu qu’ils mangent à la maison en amoureux… La prochaine fois, il commanderait chez un traiteur.

- On y va mon amour ?

Question qui n’attendait pas de réponse.
Arrivé au restaurant – gastronomique – le couple fût placé à l’une des meilleures tables, en retrait. L’avantage d’être le fils du meilleur ami du chef. Les relations sont toujours quelques choses d’importants !

- Je sais que je t’ai déjà pris un cadeau pour la saint valentin et qu’on est censé la fêter ce soir, mais ça fait aussi deux mois qu’on est ensemble, alors je t’en ai fait un autre. C’est pas grave hein ? Et puis c’est pas grand-chose…


Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, il était content. Il allait passer une bonne soirée, il le savait déjà. De toute façon, ça faisait deux semaines (depuis qu’il squatte chez lui) qu’il l’était, il dormait tous les soirs avec lui, prenait sa douche avec lui, regardait des films dans ses bras le soir. Que demander de plus pour être heureux. Si peut-être officialisé le fait qu’ils vivaient ensemble et donc rajouter son nom sur la boîte aux lettres. Ben quoi ? Il avait bien le droit de rêver. De toute façon, ils n’en avaient pas vraiment parlé.

- Au fait, il laissa un blanc passé, je t’aime… Et pardon d’avoir pleuré, je voulais vraiment te faire plaisir pour ce soir.
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Joo Su Han

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MessageSujet: Re: Un dinner presque parfait... Ou pas   Un dinner presque parfait... Ou pas EmptyVen 4 Jan - 22:00

Joo Su grommela dans son sommeil. Il roula sur le ventre tout en s’étirant comme il put (avec le poids d’un petit ami qui suivait chaque mouvement qu’il effectuait, c’était un exploit). Il n’était pas très tard, mais il aurait déjà du être debout depuis des lustres. Le policier sentit des mains s’enrouler autour de son torse. Un sourire naissant en coin, le policier ne put refuser ce genre d’invitation. D’un mouvement souple, il disparut sous les couettes. Quelques temps plus tard, c’est avec le souffle court qu’il plongea une main libre vers la table de chevet afin d’envoyer un message d’excuse à sa mère.

Citation :
Désolée maman chérie. J’espère que tu ne m’attendais pas. Pour me faire pardonner, rendez-vous à 13h30 dans ton fameux café, je t’offre le dessert !

Il eut juste le temps de reposer son téléphone qu’on se jetait sur lui une nouvelle fois. Arf, les affres de la jeunesse !

-------

Il lui fallut tout de même plusieurs minutes avant de remarquer que quelque chose se tramait. Il ne savait pas encore quoi, mais foi de Han Joo Su, il le saurait avant de partir rejoindre sa mère. Son petit ami ne s’était pas trémoussé devant lui après l’amour, n’avait pas pris la douche avec lui, n’avait pas fait son éternel remue-ménage afin de trouver LA tenue de la journée. Même le petit-déjeuner avait été trop silencieux ! Un truc énorme se préparait. Seulement voilà, Joo Su n’aimait pas ça. Par tous les saints, ces petites habitudes, il y avait pris goût !

Ce fut les sourcils froncés qu’il se sécha les cheveux. Sa serviette autour des hanches, il se trimballa dans toute la maison ainsi, cherchant son jean regular noir en marmonnant dans sa barbe. Il était sûr qu’Eun Byul n’avait même pas levé un sourcil dans sa direction. Pourtant, il était à moitié à poil, merde !

Les sourcils toujours rejoints en une seule et même ligne, il trouva son pantalon, lança un regard noir dans le dos de son amant et repartit dans la salle de bain. Là, il s’assit sur le rebord de la baignoire et soupira. Il était contrarié. Non pas par Eun, mais parce qu’il ne parvenait pas à trouver pourquoi aujourd’hui était différent d’un autre jour. C’est en ruminant qu’il mit sa chemise blanche et son pantalon. Il sortit un veston noir et son long manteau qu’il posa près de la porte d’entrée. C’est là qu’il vit la date. On avait dépassé février depuis peu. Il se souvenait avoir entendu son amour lui dire qu’ils devaient fêter la saint-valentin, mais ça ne s’était pas fait. Il retourna dans la cuisine où Eun Byul semblait tourner et virer, sans vraiment faire quoi que ce soit. Non, c’était bien plus important qu’une fête aussi ridicule pour que le lycéen soit aussi… remuant. Excité ? Nerveux ? Joo Su ne sut définir l’état étrange de son petit-ami. Puis, soudain, l’évidence lui tomba dessus. Il sourit tendrement et s’adossa à la table de travail, proche de l’évier, et croisa les bras. Toute la contrariété était parti, il se contenta d’observer, heureux, Eun Byul triturer ses doigts. Qu’attendait-il ? Il n’allait pas le jeter à la porte de chez lui tout de même ?

La petite chienne vînt s’installer à côté du policier, guettant, on ne sait jamais, un geste en sa direction, ou qui sait, on lui servirait le déjeuner plus tôt que prévu. Celle-ci avait grandit, et était devenue plus câline qu’auparavant. A tel point que Joo Su avait le droit à deux sangsues collés à lui lorsqu’ils étaient sur le canapé. La chienne sur ses pieds (oui oui, « sur »), l’autre énergumène enroulait entre ses bras ou la tête sur ses genoux. Non Pas qu’ils détestaient ça, bien au contraire !

Il lui avait fallu quelques jours pour se remettre entièrement de son accident. Depuis la dispute avec Sang Eun, il ne s’était pas évanouie, mais c’était sentit faible quelques fois. Cela faisait 3 jours qu’il n’avait rien eu. Eun Byul l’avait couvé, peut-être trop, mais ça lui avait fait du bien. D’ailleurs, il avait sûrement pris un peu de poids, il allait devoir se remettre au sport. Il se tâta le gras puis s’arrêta quand il sentit un regard curieux.

- Hum, je crois que je vais y aller, dit-il après s’être reprit.

Il lui sourit, du plus beau sourire qu’il avait en poche, et l’embrassa tendrement. Quand il eut mit son veston et son manteau, il ouvrit la porte et Eun Byul s’empressa de lui annoncer qu’il ne devrait pas être à la maison avant 19h30 avant de le mettre gentiment, mais expressément dehors.

--------

- Tu as grossis.

Joo Su avala son café de travers. Cela faisait une bonne heure déjà qu’ils étaient face à face dans le café au coin de la rue qui mène à la maison de sa mère. Il s’était encore une fois perdu dans le paysage. Mais ce brusque retour à la réalité le fit grimacer.

- Merci m’man. Et toi tu as toujours cette vilaine ride sur le front.

Elle lui donna une tape à l’épaule mais ne put s’empêcher de sourire. Un bout de Banofee à la bouche, elle lui caressa la joue. Il comprit qu’elle ne changerait cet instant pour rien au monde. Joo Su sentit une pointe de remord remonter dans sa gorge mais s’obligea à penser à autre chose, chose beaucoup plus intéressante, comme par exemple, ce qu’il allait offrir à Eun Byul lorsqu’il rentrerait à 19h30.

- Qu’as-tu ? Tu es perdu dans tes pensées depuis que tu es arrivé. Rien de grave au moins ?
- Non non, ne t’inquiète pas, répondit-il, un sourire flottant sur son visage.
- Ah, je vois. Comment va Eun Byul ?

C’est ainsi qu’ils parlèrent de son cher amant pendant presque une heure, un sujet que sa mère devinait intarissable pour notre Joo Su national. Elle s’était faite depuis quelques temps à la relation de son fils avec ce lycéen et elle priait tous les soirs que tout ce passe désormais sans anicroche. Elle apprit que jour même était les 2 mois que le couple sortait ensemble et que son cher fils avait été jeté à la porte par un Eun Byul qui avait de la suite dans les idées.

- Tu sais ce qu’il prépare ?
- Absolument pas. Mais je sens que mon appartement sera loin de ressembler à celui que j’ai laissé ce matin.
- Dis-moi, il vit chez toi ?

Aïe. Elle venait de se rendre compte qu’il était toujours chez le policier. Bon, essayons de la jouer filou.

- Et bien, tu sais, on veille l’un sur l’autre… Il m’a beaucoup aidé pendant mon rétablissement, et ça m’a permis de le garder à l’œil lui aussi. Il serait capable de faire n’importe quoi sous le coup de l’impulsion.
- Oui oui, comme un couple normal. Ne t’inquiète pas, je ne te pose pas cette question parce que je fais ma maman poule et que je veux te dire ce que tu dois faire.
- Je ne sais pas si c’est définitif ou temporaire, mais je n’ai pas envie que ça change pour le moment. Je suis bien.

Sa mère sourit tendrement, se leva et posa ses lèvres sur le front de son fils.

- C’est le principal.

-------

Ils se séparèrent quelques minutes plus tard en se promettant de se voir dans une semaine, au même endroit. Joo Su regarda sa montre : 16h. Bon, il avait encore 3h30 de libre. Il appela son fidèle ami qui le rejoignit une bonne heure plus tard devant une bijouterie.

- Bah mon vieux, c’est que t’as repris du poil de la bête !

Il allait finir par se croire obèse, s’ils continuaient à lui faire des réflexions sur son poids ! Joo Su passa son bras sur les épaules de Soji et lui frotta la tête de son autre poing.

- Et bonjour, ça te tuerai de le dire, ‘spèce de nain !

Il était bien connu que les japonais étaient plus petits que les coréens, et là, Joo Su profita de son avantage pour le taquiner, alors qu’il savait que Soji ne supportait pas qu’on se moque de sa taille. Joo Su s’attendait à une réplique monumentale, mais rien ne vint.

- Jte pardonne parce que t’es encore faiblard, répondit Soji en se frottant le crâne. D’habitude tu frottes plus fort ^^’

Joo Su sourit et lui expliqua la situation dans laquelle il se trouvait. Son coéquipier partit dans un éclat de rire presque incontrôlable. Il mit tellement de temps à s’en remettre que Joo Su s’impatienta.

- Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle..., maugréa-t-il.
- Eun Byul débarque à peine chez toi, s’installe et te met à la porte de ta propre maison… Excuse-moi, mais c’est la première fois que tu te laisses faire par quelqu’un… C’est juste trop drôle ! Joo Su Han, le solitaire, ne menant pas à la baguette sa relation de couple. C’est une performance ! Fais-moi penser de féliciter Eun-chan la prochaine fois.

Malgré lui, Joo Su soupira et sourit à la réplique de son ami.

- J’ai envie d’offrir un bijou à Eun Byul, mais j’hésite encore entre une bague ou un tour de cou.
- Hé, ho, jle connais pas aussi bien que toi ! A ton avis, une bague, ce serait pas un peu… prémédité ? C’est un engagement tout de même.

Joo Su soupira de lassitude. C’était ce qu’il s’était dit toute la foutue après-midi. Il mourrait d’envie de lui offrir une bague, surtout qu’il savait déjà ce qu’il voulait y faire inscrire dessus. Mais le tour de cou ferait moins : on passa à l’étape supérieure. Quoi que, ça ne le dérangerait pas tant que ça. Il savait qu’il n’y aurait qu’Eun Byul, alors il ne voyait pas trop le souci. Mais un tour de cou serait peut-être plus raisonnable, surtout pour seulement 2 mois de relation. Bon sang, il avait l’impression que ça faisait des années qu’ils se connaissaient…

- Hé mon gars, te tracasse pas pour ça, on entre, et on regarde, qui sait, tu trouveras peut-être la réponse à ton questionnement dans un bijou.

Joo Su ouvrit la porte et s’y engouffra. Une femme élégamment vêtue s’approcha d’eux et leur demanda s’ils désiraient des renseignements. Joo Su ne voulait pas s’embarrasser de la sorte sans savoir ce qu’il voulait aussi, il lui annonça qu’il faisait le tour et l’appellerait s’il allait besoin. Soji, mains dans les poches, le suivait, pleurait en voyant les prix, mais Joo Su savait qu’il pouvait se le permettre. Après quelques minutes, il s’arrêta devant un anneau en or blanc, avec une fine liserée de grenat qui faisait le pourtour de la bague. Il avait fait son choix.

-------

La femme fit graver les mots que lui donna Joo Su et ce dernier reparti, une heure plus tard, avec un compte bancaire vidé mais une poche rempli, et c’était le principal. Soji ne resta pas longtemps, une urgence à régler à Fushigi, apparemment. Joo Su le soupçonnait de fréquenter la petite Miyuki Kawamura, qu’il avait vu un nombre incalculable de fois trainer dans la réserve que Soji avait prise pour sa cachette pendant son enquête sur les maudits dans le lycée. Il ne lui en parla cependant pas. Peut-être qu’un jour Soji lui en parlerait de lui-même. Qui sait, on pouvait bien espérer l’impossible…

-------

Lorsqu’il reçut le message de son amant, il sentait que quelque chose n’allait pas. Il n’était même pas 19h, et il sentit qu’il devait vite rentrer.

Citation :
Je suis sur le chemin mon amour ! Je me dépêche.

Il entra dans l’appartement 20 minutes plus tard, une forte odeur de fruits de mer embaumait les pièces. Il entendit quelques petits reniflements et des bruits de vaisselle, et Joo Su comprit. Il traversa le salon, sursauta en remarquant les talents de décorateurs de son amant, mais ne s’y attarda pas, celui-ci pleurait, il se devait d’aller le consoler. De dos, le policier voyait les épaules d’Eun Byul tressauter un peu, signe qu’il pleurait toujours. Il s’approcha doucement et l’écouta parler de sa voix pleins de larmes et ne put s’empêcher de le trouver adorablement attachant.

Son amour, se blottit dans ses bras et Joo Su passa un bras dans son dos tandis qu’il glissait l’autre dans ses cheveux, pour l’apaiser. Il lui murmura quelques mots pour le calmer et lui fit quelques baisers volés. Il devinait que le repas qu’avait tenté de faire Eun Byul n’avait pas aboutit comme il le désirait. Pourtant, l’odeur était alléchante. Qui sait, avec quelques petits arrangements, ce serait un festin. Il allait lui en parler quand son amant prit la parole avant lui. Bon bah, allons-y pour un restau alors.

Pendant qu’Eun Byul choisissait ses vêtements (le voilà de retour, avec son fameux remue-ménage xD) Joo Su mit les plats au frigo en prévision du « rattrapage culinaire » qu’il avait prévu pour le lendemain. Il aéra le salon tout en s’extasiant une fois encore sur les efforts qu’avait employé son cher et tendre pour rendre une atmosphère cosy et romantique à la pièce.

Il alla dans sa chambre changer son jean pour un pantalon à pinces et mettre une veste de costume par-dessus son veston quand il vit la tenue de son amant. Seigneur Dieu, où diable allait-il l’amener ?!

Il les conduisit jusqu’au restaurant, suivant les directives d’Eun Byul et ils arrivèrent devant un établissement où la gastronomie semblait être un art. Joo Su en salivait déjà d’avance, mais se rappela qu’il devait se surveiller. Un homme les mena en retrait et le policier soupçonna Eun Byul de connaitre au moins un membre du personnel dans ce restaurant. Il s’assit en face de lui et fut ravit de le voir à nouveau souriant. Le voir heureux le rendait heureux.

- Ca me fait extrêmement plaisir, même si j’aurais voulu qu’on mange en intimité tous les deux ce soir.

L’espace d’un instant, il vit les joues d’Eun Byul se rosir. Joo Su tenta de ne pas sourire d’amusement.

- Et ne t’inquiète donc pas, peu importe qu’on ait pas mangé à ta cuisine ce soir, le principal, c’est qu’on soit tous les deux, non ?

L’effet fut tout aussi encourageant. Joo Su tendit la main et caressa les joues d’Eun Byul avant de vite la retirer quand, du coin de l’œil, il remarqua un serveur arriver pour prendre leur commande. Il prit un menu français sur les conseils de son amant.

- Demain, si tu le veux, on reprend le plat que tu as fait et on le finit ensemble, je suis sûre que ce sera excellent.

Il espérait qu’Eun Byul n’allait pas bouder, il voulait juste passer un moment avec lui, alors faire la cuisine ensemble serait un plaisir. Bon, il n’était pas un bon cuisinier, mais il aimait ça, alors qui sait, à eux deux, ils sauveraient sûrement le plat.

Joo Su lui fit un magnifique sourire, le plus convainquant possible et ils furent servis. Au moment où le serveur leur servit leur eau gazeuse, Joo Su sentit un pied se frotter contre le sien. Il sursauta et fit tomber le verre au moment où l’homme venait de le poser sur la table. Il se le renversa sur les jambes. Le serveur se confondit en excuse, croyant qu’il en était la cause, mais Joo Su le rassura. Le serveur partit néanmoins chercher un tissu pour « essuyer au mieux le pantalon de monsieur ». le policier lança un regard inquisiteur à son amant.

- Qu’est-ce qui t’a pris ?

Joo Su n’eut pas le temps d’avoir une réponse qu’il ressentit soudain une sensation étrange au niveau de ses jambes trempés… qui ne l’étaient soudainement plus.

- Ne crois pas que tu t’en sortiras comme ça, dit-il, avec néanmoins un petit sourire en coin.
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Eun Byul Park
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MessageSujet: Re: Un dinner presque parfait... Ou pas   Un dinner presque parfait... Ou pas EmptySam 5 Jan - 21:47

C’est vrai qu’aux yeux de Joo Su, l’attitude du lycéen pouvait paraitre bien étrange. Lui qui aimait l’embêter pendant qu’il se douchait, celui qui jurer devant l’armoire de bruler tous ses habits parce qu’ils n’étaient plus à son goût. Mais aujourd’hui, Eun Byul n’avait rien fait de tout ça parce qu’il réfléchissait et surtout souhaitait que son amoureux déguerpisse au plus vite. C’est beau l’amour des fois.

Le pire devait être le moment ou le plus jeune avait à peine jeté un regard à son ainé alors qu’il était quasi à poil devant lui. D’un autre côté, il pensait a comment couper son poulpe et répétait dans sa tête les gestes que lui avait expliqué son père quelque jour avant au téléphone. Pas facile de découper un truc visqueux, et pas facile de le cuisiner mais il avait de l’ambition. Puis peut être qu’aujourd’hui, il n’aurait plus cette foutue malédiction de la cuisine.
Comment vous dire que le jeune homme arrivait à rater du riz. L’exploit… Parole de Park, c’était le seul de la famille qui réussissait ce genre de prouesses. Après tout, si on regardait de plus près, depuis quelques générations, il était tous dans la restauration ou truc du genre. Certains pensaient que c’était dû à sa mauvaise maîtrise de ses pouvoirs. Faire refroidir l’eau qui boue, faire bruler l’huile… Ouais en gros, un seul contact avec un instrument de cuisine et ça finissait mal. Faudrait qu’il prenne des cours de cuisine avec papa quand il rentrerait.

Une fois Joo Su partit, le Coréen fit ses courses, loin de penser que son petit ami était en train de calculer ce qu’il allait lui acheter. Eun avait prévu depuis quelques temps déjà un petit cadeau. Rien de bien particulier, une photo. Mais laquelle me direz-vous, tout simplement une photo prise à l’insu du policier alors qu’il dormait. Une photo d’eux où le cadet embrassait son ainé. Une photo très importante pour le lycéen. Il l’avait fait encadrer et avait décidé de lui offrir pour la St-Valentin.

Bref, revenons à nos moutons.
Préparer un bon repas relevait du défi pour le jeune homme mais il avait la foi… Et papa.

- Mais ça s’enlève pas O_O Et c’est visqueux et T__T Papaaaaaa
Père : C’est toi qui a voulu cuisiner ça je te signal, c’est pas facile Eun Byul.
- J’aurais dû l’acheter tout prêt…
Père : Ah non è_é, c’est mieux quand c’est frais


Et ça continuait comme ça avec des petits cris de la part du fils qui vidait son poulpe. Vu la tête qu’il faisait, c’était loin d’être une partie de plaisir. Mais voilà qu’en plein milieu de la préparation du poulpe, madame Park pris le téléphone. Les ennuis commencent.

Mère : Tu as reçu nos cadeaux ?
- Ah… Je suis pas à la maison en ce moment.
Mère : Tu vis chez Joo Su ?
- Oui, pour le moment, mais je crois qu’il veut qu’on en parle.
Mère : Mouais… J’ai pris vos billets d’avion dont celui de Joo Su, ok ?


Mal à l’aise ne serait surement pas un mot assez fort pour dire ce que le lycéen ressentait à cette instant précis. Il ne savait meme plus quoi dire à sa mère qui commençait à parler de rencontre entre les parents. Il avait meme fini par se couper un peu… Chance que ça ne lui faisait rien

- Tu me déconcentres !
Mère : Mon chou, je te laisse, fait y un bon repas et par pitié… Protégez-…


Eun Byul avait raccrochait avant la fin de la phrase et se massa les tempes quelques instants. La honte… Il venait d’avoir la honte de sa vie. Le cran supérieur serait qu’elle les surprenne pendant leurs galipettes.

Malgré de très longues heures de travail, le repas était loin d’être mangeable, à tel point qu’il préféra réserver un bon restaurant plutôt que de risquer d’intoxiquer quelqu’un. Eun envoya un sms à son homme pour lui dire que tout compte fait, il pouvait rentrer. Joo Su avait bien compris que quelque chose clochait, c’était bien le seul qui remarquait ça parmi ses proches.
A peine quelques minutes plus tard, le policier était là, le maudits ne l’avait meme pas entendu entrer dans l’appartement, trop occuper à se retenir de faire la crise de larmes du siècle. Quand ses bras l’entourèrent, il craqua et se laissa aller. Gloire à ses petits baisers et mots doux qui avaient réussi à la calmer. Eun Byul était quand même déçu d’avoir encore raté quelque chose. Surtout qu’il avait suivi la recette à la lettre.

Bon au moins, il avait prévu une roue de secours… Un restaurant gastronomique. Le voilà donc repartit dans son éternelle : « J’ai pas d’habits à me mettre » alors qu’un sac poubelle lui irait à la perfection. Il ne fallait pas du tout essayer de le comprendre dans ses moments-là. Une fois prêt et pomponner. (Il passe 30 minutes au minimum dans la salle de bain pour ses cheveux et son visage – gloire à la BBCream -)

Sur le trajet, il avait guidé son homme qui ne savait absolument pas où ils allaient. Après tout le plus jeune n’avait dit que Restaurant, ça donnait pas beaucoup d’indications. Une fois arrivée et la jolie Audi garé, les amoureux s’installèrent à la table qu’on leur avait indiquée. C’était une bénédiction de connaitre le chef du restau… Vive les relations de papa.
En entendant la remarque de son petit-ami, Eun Byul avait rougit et s’apprêtait à prendre la parole mais celui-ci le devança. Suite à ça, il hocha la tête. Ils étaient ensembles c’était le principale.

Le serveur arriva rapidement en leur proposant des menu mais le plus jeune insista pour le Français, c’était le meilleur de tous, plus cher certes mais mille fois meilleur !

- Rattraper mes plats, t’es ambitieux, mais je veux bien !

Bien sûr qu’il voulait essayer de rattraper ses plats. Peut-être qu’ils pourraient manger du poulpe comme prévu. Bizarrement, il n’avait plus le meme poids sur lui depuis que le policier lui avait proposé un petit « cours » de cuisine/rattrapage de plats.
A peine quelques minutes plus tard, le serveur était de retour pour les servir et Eun Byul avait un peu fait l’idiot. Et voilà que Joo Su avait son joli pantalon trempé au niveau des cuisses. Oups. Le jeune homme s’était mordu la lèvre mais un petit sourire en coin était là. Prévu ? Surement. Le serveur était vite partit pour chercher de quoi essuyer monsieur.

- J’ai rien fait, c’est toi qui es trop… Sensible. Laisse toi faire hum ?

Quelques secondes plus tard, Joo Su était sec, plus une goutte d’eau gazeuse sur son pantalon. Eun avait « absorbé » l’eau d’un simple contact avec son ainé.

- Tu préfères rester mouiller pour le reste de la soirée peut être ? Te plains pas !

Le jeune homme sentit une main se poser sur son épaule, il relava la tête et sourit un instant.

Chef : Bonsoir, on m’a dit que tu étais arrivé. Tu me présente le jeune homme avec toi ?
- C’est Han Joo Su, mon copain
Chef : Le policier dont ta mère m’a parlé ?
Dit-il en souriant. Elle sera contente quand elle le verra
- … T_T


Le serveur arriva avec de quoi essayer Joo Su et se retrouva face à son patron. Celui-ci le frôla et si on faisait bien attention, on pouvait voir une fine fumée blanche s’échapper de son corps. Aussi vite arrivé, il était reparti, il avait complètement oublié le passage de l’eau renversée.

Chef : Je suppose qu’il est sec ?
- C’est ça…
Dit-il en laissant voir la paume de sa main dans laquelle se trouvait une petite sphère d’eau.

Le Chef sourit faiblement avant de les laisser manger. C’était très très bon. Ça lui manquait presque de pas avoir de bons plats de son père quand il rentrait du collège. Ca changeait des plats Coréens qu’il mangeait depuis son arrivé au Japon.

- On ira au parc après, j’ai envie de balader avec toi. Dis oui !!

Tout ceci bien sûr avec un sourire charmeur, ne jamais sous-estimer Eun Byul. C’était presque un pouvoir… Il obtenait quasi ce qu’il voulait avec un petit sourire, et ça, il le savait depuis des années.
Une fois le repas terminé et son ventre bien remplie, les amoureux prirent route vers un parc pas très loin de Fushigi. C’était un grand espace vert, pas trop éclairé pour que ça soit le plus romantique possible. Le paradis quoi. Il ne lui en fallait pas beaucoup.
Main dans la main, le couple marchait tranquillement.

- Oh, j’allais presque oublier, maman a pris ton billet d’avion pour que tu viennes à la maison. Je dois passez chez moi pour les récupérer. Je crois qu’elle est impatiente de te voir. J’vais avoir la honte de ma vie…

Il était sûr et certain que sa mère avait préparé un tas de photos et de vidéos à montrer au policier… Et meme peut être lui raconter des anecdotes encore plus humiliante. Le garçon lâcha un petit soupire avant de se coller un peu plus à son homme.

- J’ai envie de fumer ~

D’un coup, il écarquilla les yeux. Mince, ce n’était pas une sortie avec Sang Eun, encore moins avec des potes du lycée. Y’a bien plus glamour pour annoncer a son petit ami qu’il fumait. Il avait reculé de deux pas et regardait Joo Su l’air gêné.
D’un autre côté, ce n’était pas vraiment de sa faute. Après un bon repas, il y avait une clope, comme après l’amour (mais il arrive à se passer de celle-là, il a des nerfs d’acier *sors*). Il avait trouvé la combine au début : Sortir la chienne pendant que Joo Su faisait le repas. Puis, il n’avait pas trouvé intéressant de lui dire tout de suite… Il fumait peu et souvent au lycée du coup, ça ne lui avait pas paru évidant de le dire à son amoureux. C’était comme son anniversaire et ses multiples tatouages, le sujet n’avait pas encore été abordé.

- Me regarde pas comme ça… J’allais te le dire, mais plus en douceur. Puis c’est pas comme si je fumais beaucoup !

Trouve-toi une excuse…
Le Coréen avait bien mit les pieds dans le plat et la situation devenait assez drôle a sa manière de réagir : Un gosse qui se fait attraper par sa mère en train de fumer. Pourtant la situation était bien différente, le policier fumait aussi… Eun priait le ciel pour ne pas trop se faire engueuler. Et puis de toute façon, il venait d’être majeur, il avait le droit de faire ce que bon lui semblait è_é.

- Puis tu pourras fumer à l’intérieur au moins ! Et t’attraperas pas froid comme la semaine dernière

Toujours tirer avantage de la situation… Même quand ça en devient légèrement ridicule. Le jeune homme s’approcha de son petit ami et l’embrassa légèrement. Comment se faire pardonner leçon 1 !
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Joo Su Han

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MessageSujet: Re: Un dinner presque parfait... Ou pas   Un dinner presque parfait... Ou pas EmptySam 2 Fév - 1:45

Quand on aime, on ne compte pas. Joo Su ne pouvait pas mieux dire lui-même. C’est avec un portefeuille léger mais une poche pleine qu’il rentrerait à la maison pour fêter leur deux mois de relation. Soji avait eu l’air d’un poisson qui manquait d’air lorsqu’il avait vu le prix de l’anneau. Il avait ouvert, puis fermé la bouche, et avait refait ce manège quelques fois encore avant d’aspirer une grande goulée d’air et de murmurer :

- J’ai du rêver… non, j’ai un strabisme, c’est obligé… j’ai besoin de prendre l’air…

Le policier pouffa en regardant sortir son ami, dodelinant de la tête, les yeux encore exorbités de surprise. Il ne comprenait pas pourquoi il se mettait dans un tel état, alors que ce n’était pas lui qui payait, et qu’en plus, le prix était largement raisonnable comparé aux alliances exposés dans les vitrines des bijouteries. Si Soji se mettait dans des états pareils pour ce que son acolyte venait de dépenser, est-ce qu’il s’évanouirait le jour où il devrait venir acheter les anneaux de mariage ? Enfin… Si Soji se mariait un jour…. Ce qui était là encore une énigme à résoudre. Joo Su n’avait jamais rien su des relations qu’avait pu entretenir son meilleur ami jusqu’à présent. Il fallait dire que Joo Su avait toujours eu cette habitude de parler, encore, et toujours de ces ébats passés… bref, ce que faisait tout homme sain d’esprit et de corps, et qui savait user de ses charmes pour avoir ce qu’il voulait : de la chair fraiche sans prise de tête…. Ah lala la jeunesse… Soji ne lui avait jamais rien reproché, apparemment, il avait aimé écouter Joo Su lui parler de ses conquêtes d’une nuit, et de sa vie en général, peut-être parce que lui-même n’avait pas grand-chose à dire ou qu’il était d’une patience à toute épreuve, ou encore parce qu’il adorait lui envoyer des piques sur les histoires farfelues qui avaient pu lui arriver par le passé. Enfin…. Maintenant que Joo Su était amoureux, qu’il était casé et heureux dans son couple, Soji se contentait de l’observer lancer des cœurs dans toutes les directions, cœurs remplis d’amour pour Eun Byul Park. Soji avait donc eu encore plus d’occasions de se foutre ouvertement des déclarations de Joo Su, mais ne se plaignait jamais vraiment. C’était vraiment un type bien, ce vieux Soji…

En sortant de la boutique, Joo Su pu lui dire au revoir et se fendre la poire (ce qui était une habitude contagieuse, quand ils en avaient l’occasion, ils ne la loupaient jamais) devant un Soji encore en état de choc. Le voir ainsi dans tous ses états était un événement, rare, à marquer d’une pierre blanche. Joo Su le soupçonnait de stresser pour quelque sentiment amoureux qu’il s’efforçait de cacher. De toute façon, il était impossible de tirer le vers du nez à son coéquipier, à part peut-être autour de deux pacs de bières, et le coréen se promit d’y remédier le plus tôt possible. L’alcool délie toujours un peu les langues, et il suffirait à Joo Su de jouer de sa voix suave pour que Soji lui mange dans les mains.

Cependant, là n’était pas la trame de notre histoire alors revenons-en un peu à notre chère couple adoré. Joo Su quitta donc son ami au coin d’une ruelle quand il reçut un message de détresse (il était doué pour capter les messages subliminaux, pas comme certaines) de son tendre petit-ami. C’est avec appréhension qu’il rentra chez lui pour trouver son amant dans un triste état (et la cuisine aussi, soit dit en passant). Il réussit après quelques caresses et mots doux à le calmer et c’est ainsi qu’il retrouva son cher amoureux survolté, qui papillonna entre les armoires à la recherche des vêtements adéquats pour leur repas romantique au restaurant (on rattrape les bourdes comme on peut).

Une fois arrivée là-bas ils s’installèrent dans un coin tranquille où personne ne pouvait les voir se faire des papouilles et se chamailler comme des enfants. Après l’épisode de l’eau (Joo Su lui aurait bien fait manger sa serviette de le voir s’amuser de ses tours de passe-passe), où le policier eut la chance de connaître un ami de la famille Park et par la même occasion de savoir qu’on parlait de lui dans la belle-famille à un point qu’il ne voulait même pas s’imaginer. Il se sentit un peu gêné, mais assez content de voir qu’il donnait fière allure et qu’on le complimentait par une jolie pirouette. Il eu même le loisir de voir le chef du restaurant user d’un don d’oublie sur le pauvre serveur qui n’avait rien demandé. Joo Su se demanda tout de même ce qu’il pouvait bien faire, entouré par deux maudits. Il faisait un peu tâche parmi ces êtres hors-normes. Mais il refusa d’y réfléchir plus avant et se contenta de sourire en observant Eun Byul manger son repas comme un gentleman. Il fit de même et dut avouer à son amour que la cuisine française était vraiment un régal. Il y eut encore des caresses, des mots doux et des attouchements (c’est sous la table que ça se passe : l’ami pied gracile d’Eun Byul dansait avec son époux le mollet robuste de Joo Su. Une véritable valse qui se déroulait là). C’était… comment dire… une soirée très tactile comme on pouvait se l’imaginer lorsqu’on fêtait ses deux mois de relation de couple.

Eun Byul avait réussis à convaincre Joo Su de finir la soirée en beauté en allant se balader au parc. Le policier laissa croire à son amant qu’il s’était laissé convaincre par son sourire (qu’il avait de charmant d’ailleurs). Cependant, c’était qui des deux qui faisait fléchir et rougir toutes les dames et les jeunes hommes qu’il voulait rien qu’avec une parole ? C’était bibi tiens ! Alors un sourire, aussi charmeur soit-il de son amant, certes lui faisait de l’effet ; mais s’il n’avait pas voulu aller au parc, il l’aurait ramené à l’appartement pour une séance de sport de chambre intensive. Heureusement que Joo Su était d’une humeur plus romantique ce soir-là.

Ils marchèrent donc, main dans la main, dans ce fabuleux parc, éclairé au loin par le clair de lune (enfin surtout par les lampadaires qui parsemaient le chemin) quand soudain la prise de parole de son cher et tendre le coupa dans sa marche. Il s’arrêta, un peu surpris.

- Ta mère… quoi ?

Il voulait bien croire qu’ils avaient prévu d’aller en Corée un jour tous les deux, mais de là à ce que se soit sa belle-maman qui achète les billets, comme un ordre donné « on veut inspecter ce Joo Su Han pour voir s’il fera un bon fils. Et on veut le voir vite ! » Il devait avouer qu’il n’aimait pas beaucoup ça. Pourtant, il n’en laissa rien paraître. Ce soir n’était pas un soir pour les discussions non-sentimentales. Il se contenta donc de dire :

- Allons, ta mère ne te ferait pas honte juste pour t’embêter. Je suis sûr qu’elle fera tout pour répondre à mes désirs de voir tes petites fesses bien rebondies quand tu avais 3 ans, lui glissa-t-il doucement. Et elle ne pourra rien me montrer que je n’ai déjà vu… ajouta-t-il en lui mordillant l’oreille.

Oui, Joo Su était soudainement d’une humeur câline. Comment changer de sujet en quelques phrases bien placées ? Suivez les exemples de Joo Su !

Sauf qu’il ne fallait pas parier sur les boulettes du jeune Eun Byul. Le policier sentit le petit corps de son amant contre lui et un murmure, comme une supplique lancée aux dieux suprêmes lui parvint :

- J’ai envie de fumer ~

L’espace d’un quart de seconde, il crut qu’il avait parlé tout haut. Que sa bouche avait parlé toute seule d’une envie qu’il ne pensait vraiment pas avoir mais que finalement, son corps réclamait. Mais un coup d’œil un peu plus bas, le visage de son amant lui fit comprendre que ce n’était pas le cas. Il passa de la stupéfaction à une vive contrariété, puis à une colère sourde.

- Comment ça tu fumes ?! Cria-t-il sans sen rendre compte.

Il inspira calmement et reprit :

- Alors que je souffre en silence afin d’arrêter définitivement de fumer parce que tu es dans les parages, tu me sors que tu en tires de temps en temps ?!

Même si sa voix avait repris un timbre plus normal, on sentait qu’il n’était pas à prendre avec des pincettes. Bon, Joo Su faisait tout de même preuve d’un peu de mauvaise foi. Il est vrai qu’il lui arrivait de fumer des cigarettes, surtout ces derniers temps. Depuis les incidents à l’hôpital, ses nerfs étaient encore un peu à vifs et les chewing-gums, comme les sucettes, ni faisaient rien. Alors il fumait pour faire disparaître cette nervosité gênante qui le tiraillait parfois. La nicotine était un délicieux poison qui se posait comme des spores sur ses poumons, pour s’infiltrer dans ses veines afin de pourrir son organisme de tout pleins de vilaines choses, mais il s’en fichait, quand il tirer une bouffée, c’était l’apothéose du calme après une tempête. Dieu, rien que d’y penser, Joo Su avait envie de s’en griller une, là, maintenant, tout de suite. Il respira à pleins poumons afin d’apaiser cette puissante envie, puis expira, avec un fabuleux contrôle de soi, tout ce qu’il pouvait de frustration qui le possédait depuis des jours.

- Disons que de savoir que tu commences tout juste à fumer alors que j’ai passé des mois à essayer d’arrêter d’y toucher, ça me rend dingue. Tu te rends compte que t’y prends à l’envers ? Après tout ce qu’on sait sur la cigarette ?

Et voilà, il se mettait à lui sortir toutes les banalités les plus affligeantes sur les effets du goudron et des substances bizarres qui se trouvait dans ce poison, comme si cela allait changer quoi que ce fut…

Il s’assit sur le premier banc qu’il vit et leva les yeux en l’air, cherchant du réconfort dans les étoiles (bordel, mais pourquoi vous venez pas à son secours ?! L’a des yeux de biche, comment y résister ?). Mais le mal étant dans chaque chose, il se laissa prendre à sa pire faiblesse…. Et tendit la main vers son sac. Il en tira un paquet de clopes, en sortit deux, en présenta une à son amant et alluma son zippo, qu’il refourgua dans la poche de son long manteau d’hiver.

Eun Byul s’approcha et alluma sa cigarette grâce à celle de Joo Su. Ce dernier lui fit signe de s’assoir ensuite à ses côtés. Le policier tira quelques bouffées, observa son amant faire de même, et, pour une raison qu’il ignora, il sourit. Les nerfs se détendaient doucement, le poison faisait effet. Il savait qu’il avait craqué, et qu’il risquait fort de ne plus pouvoir arrêter. Mais cela importait peu ce soir.

Eun Byul avait raison, au moins, il ne choperait plus de rhume simplement pour aller fumer sur la terrasse.

- J’abandonne, comme tu peux le voir. Mais tu as le droit de t’en vouloir pour me faire replonger tête baissée, lui dit-il avec un léger sourire tout de même.

La soirée ne s’était pas déroulée exactement comme prévu, à croire que les dieux avaient décidé de jouer avec eux. Après un repas maison mal assaisonné, et des révélations pour le moins contraignantes, c’était pas ce qu’il ressemblait le mieux à une soirée parfaite. Et pourtant, Joo Su n’aurait échangé cela pour rien au monde. Surtout qu’il avait encore une corde à son arc. Il finit sa cigarette avec un air empressé qui fit lever un sourcil interrogateur à son cher Eun Byul et se leva pour aller en direction de la voiture. Et « home sweet home !» comme dirait certains. Eun Byul, se voulant surement sage après la bourde monstrueuse qu’il avait faite, il le suivit docilement.

Joo Su gara la voiture jusqu’à l’appart et prit la main de son amant dans la sienne pour monter les escaliers (oui, les ascenseurs étaient arrêtés pour cause de travaux, saletés). Il ouvrit la porte un peu fébrilement, jeta les clés sur le canapé pour remarquer que la chienne n’avait même pas pris la peine de relever le museau de son petit coin douillé afin de les accueillir, et se précipita dans la chambre tout en se débarrassant de ses vêtements avec la délicatesse d’un papillon. Une fois la veste, puis les chaussures enlevées, il amena à lui le corps de son amant et l’embrassa, un peu férocement, afin de trouver le chemin jusqu’à sa langue et d’y jouer jusqu’à en perdre haleine. Il avait besoin de courage afin de lui donner son cadeau. Si Eun Byul se doutait de quelque chose, il se laissa docilement faire. Joo Su le fit s’allonger sur le lit et butina ses lèvres, son cou, ses épaules de baisers fiévreux. Et puis, quand enfin il n’en pu plus, il s’effondra sur le corps de son amant et le serra contre lui. Il roula sur le côté quand il se rendit compte qu’il devait peser lourd et se tordit comme il put afin de trouver, dans la poche de son manteau au sol, le petit paquet, qu’il posa sur le torse du lycéen.

- Ouvre, dit-il dans un souffle.

Il vit son amant s’activer, les mains un peu tremblantes, pour défaire le paquet enrubanné dans du fil rouge, qu’il laissa tomber sur le lit, comme une fioriture gênante dont on avait plus besoin (ce qui était effectivement le cas).

Joo Su vit l’anneau briller à la lumière de la lampe. L’argenté contrastait fortement avec la liserée rouge qui s’enrouler tout autour de la bague. Il ne lui laissa pas le temps de parler et dit encore :

- Regarde à l’intérieur de la bague.

Eun Byul put y lire ces inscriptions en noir :

« I choose the light »
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Eun Byul Park
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MessageSujet: Re: Un dinner presque parfait... Ou pas   Un dinner presque parfait... Ou pas EmptySam 9 Fév - 0:44

Eun Byul devait avouer que sa mère l’avait devancé en achetant un billet pour Joo Su. Bien sûr qu’il savait qu’elle voulait le voir. Elle lui disait à chaque fois qu’il l’avait au téléphone. Le lycéen aurait dû s’en douter… Après tout, il la connaissait tellement bien.
Pourtant, Joo Su n’avait pas l’air si perturbé que ça. On aurait presque dit qu’il était heureux à l’idée de voir des photos compromettantes du Coréen. Bordel, les vacances allaient être la merde. Il adorait sa mère mais des fois, il avait envie de la tuer surtout dans ce genre de situation.

- Tu vas être servis et moi je vais plus jamais pouvoir te regarder dans les yeux. Elle doit avoir 5 ou 6 albums sur mes débuts d’artiste, tout nu avec de la peinture partout. J’veux pas y aller, tu veux pas qu’on aille en France en amoureux ?


Essayer de l’amadouer pour ne pas aller en Corée ? Non, c’était juste une proposition. On sait jamais, peut être que le policier préfèrerait passer ses vacances avec lui à Paris. Il faut savoir jouer de ses belles paroles.
Mais voilà qu’Eun Byul avait dit la phrase à ne surtout pas prononcer en compagnie d’un grand fumeur. Ce n’était pas de sa faute, il en avait terriblement envie. D’habitude, le brun se retenait assez bien, limitant la quantité de cigarettes fumées à trois ou quatre dans la journée. Ça c’était le genre de secret qu’il gardait pour lui comme le nombre exact de tatouages sur son corps et leur signification. Disons qu’il n’avait pas l’habitude de se confier, il était plus du genre à tout garder pour lui. Séquelle d’une famille atroce avec lui.
Peut-être qu’un jour, le jeune homme lui dirait tout, mais il n’en sentait pas le besoin. Bien qu’il soit terriblement amour de Joo Su, il avait encore son jardin secret. Bien trop secret certes… Le lycéen n’avait pas l’habitude de parler de lui, Joo Su s’en était peut-être rendu compte depuis le temps.

Bref revenons à nos mouton et ses histoires de clopes. Voilà qu’il se faisait gronder comme une enfant qui a mangé tout le pot de Nutella sans en laisser à ses frères et sœurs. Bordel, il était presque majeur, il pouvait faire ce qu’il voulait – sachant qu’il penserait même pas ça si c’était sa mère –

- T’étais pas obligé de le savoir. C’est pas comme si je fumais trois paquets par jour non plus. T’as pas le droit de me blâmer !

Ne jamais se laisser faire. C’était quelque chose qui qualifiait bien le caractère du lycéen. Un peu chiant sur les bords diront nous. Mais ça faisait son charme – quelques fois –
Pourtant, il aurait plutôt du se mordre la langue avant de parler, le policier avait l’air plutôt sur les nerfs. Mais bon, c’était dans son caractère de merdeux qui fonce tête baissé de réagir ainsi.

- Je ne commence pas à fumer, ça fait déjà quatre ans, et dois-je te rappelle que ça ne fait rien à mon corps, ni au tien d’ailleurs. J’aurais dû t’en parler certes mais t’as pas à me réprimander comme un gosse surtout que toi aussi tu fumes.

Et voilà qu’il lâchait un petit grognement avant de voir son homme s’assoir sur un banc par très loin et clairement craquer. Han, deux clopes. Le lycéen alluma son poison grâce à celui de son homme et s’installa près de lui. Il en tira une longue bouffé, ah le bien être que ça lui procurer. Chance que son organisme filtrait les mauvaises choses.
La phrase du policier fit rire le brun, le faire replonger ? Il en était conscient, mais promis, il ferait attention à lui =P

- On fera attention tous les deux d’accord ?

Il l’embrassa doucement sur la joue et termina sa clope.
Sans trop bien savoir comment, ils étaient arrivés chez eux. Et voilà qu’il se faisait allonger sur le lit et embrasser fougueusement. Bordel qu’est ce qu’il aimait quand son homme était comme ça. Si c’était comme ça à chaque fois, Eun Byul voulait bien fêter la saint valentin en retard. Le jeune homme poussa un petit couinement quand il sentit les lèvres de son ainé sur son corps. Bon sang… C’était trop sensuel.
C’était un peu bizarre comme situation, surtout quand son homme s’étala sur lui. Et voilà qu’il posait une petite boite sur son torse. Qu’est-ce que ça pouvait être. Il tremblait sans pouvoir se calmer. Il sentait déjà les larmes lui monter aux yeux. Lorsqu’il vit la bague, ses yeux commencèrent à rougir, il essayait de se retenir, il avait promis de ne plus pleurer. Lorsqu’il vit l’inscription, il fondit totalement en larme. Il n’était pas hyperémotif pour rien…

Eun se savait plus quoi faire pour se calmer. Il essayer de reprendre son calme et avait finir par se redresser pour ne pas s’étouffer. Il serrait la bague dans sa main sans arriver à dire à son homme que c’était le plus beau des cadeaux qu’il avait pu lui faire.

- Bordel… T’abuse.

Le petit bout de chou avait à peine réussit à sortir ça. Il était heureux et Joo Su y était pour beaucoup, avec lui, il se sentait bien. Une fois calmer – après quelques mamours de son homme – il attrapa son cadeau qui était dans le tiroir de la table de nuit (Cachette idéal car on y pense jamais) et le tendit à son petit ami.
Une fois la photo dévoilé Eun embrassa rapidement son homme. D’ailleurs, pendant que son amoureux déballait le cadeau, il avait mis sa bague au doigt. Elle était très belle, jamais il l’a lèverait, ça c’était sûr et certain.

- C’est pas grand-chose mais tu t’étais tellement beau quand tu dormais. La prochaine, on la prendra quand tu seras réveillé. Je t’aime tu sais.

Le jeune homme s’installa contre son petit ami et embrassa doucement son cou, une main sur son torse.

- Tu sais la seule chose qui manque ? Mon nom sur la boite aux lettres. Tes voisins sont surement au courant que je ne suis pas ton petit frère et ça fait deux semaines que je squatte ton lit, ta douche. D’ailleurs ça fait aussi deux semaines que tu me nourris gracieusement.

Ses joues étaient totalement rouges.

- Tu m’avais dit que tu voulais habiter avec moi y’a un mois, ça tient toujours ? Je me ferais tout petit et je serais gentil j’te le promets. Mais… J’ai vraiment envie de vivre avec toi

-----------------------------------------------------------------

Le lendemain matin, Eun Byul dormait comme un loir dans le lit du policier. Il avait profité de la soirée de bisouter et chouchouter son homme. Pour une fois que ça dérapait pas.
Ses yeux s’ouvrirent lentement aux alentours de huit heures et un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il se rendit compte que son visage était contre celui de son homme. Il embrassa doucement le bout de son nez et le vit ouvrir les yeux à son tour.

- Bonjour mon amour, encore merci pour hier

Il l’embrassa quelques secondes avec lui et se blottit dans ses bras. Qu’est ce qu’il pouvait aimer son homme.

- Tu crois qu’on est obligé de se lever. J’ai pas envie de bouger et son bras sur mes hanches m’en donne encore moins. T’es possessif dit moi, j’adore !

Et voilà qu’il se blottissait un peu plus contre lui. Ben quoi ? Il aimait bien être contre son homme.
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Joo Su Han

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MessageSujet: Re: Un dinner presque parfait... Ou pas   Un dinner presque parfait... Ou pas EmptyMar 30 Juil - 0:36

Les avant-bras appuyés sur les rebords de la terrasse, il tira une bouffée de sa cigarette tout en contemplant une photo instantanée qu’il tenait du bout des doigts. Il sourit bêtement et expira longuement, créant un nuage blanc au dessus de sa tête. Le bout de papier fut rangé dans la poche arrière de son jean et avec sa main de nouveau libre, il se frictionna le visage, espérant paraître plus réveillé qu’il ne l’était en réalité. Un bâillement lui échappa. La nuit avait été courte mais mouvementée, lourde en aventures. Derrière lui, il entendait des bruits sourds et des raclements, très légers, mais cela lui suffit pour laisser échapper un sourire moqueur. Il prit tout son temps pour finir sa cigarette, ne sachant pas quand il pourrait s’en griller une à nouveau.

Joo Su ferma les yeux, respirant l’air pollué de Tokyo. Ses paupières papillonnèrent un instant lorsqu’il sentit quelques gouttes de pluie couler le long de son visage. Cela dura une minute à peine, et la bruine cessa. Après un discret coup d’œil à sa montre, il décida qu’il avait encore le temps de se pourrir les poumons une énième fois et sortit son zippo de sa veste en cuir beige. Il se palpa les cuisses, vers ses poches, et sortit un paquet neuf qu’il se dépêcha d’ouvrir. L’envie de fumer n’était pas vitale pour lui en cet instant, au contraire, il était presque serein, contrairement à la veille… Il fallait dire qu’Eun Byul ne l’avait aidé en rien à se calmer. « Tu as pris ça ? Tu es sûr que tu n’as pas oublié ceci ? Quoi ? Comment ça c’est moi qui l’ai ? Mais non, c’est toi !  »

De son côté, après avoir échappé de justesse à une crise de couple sur quels objets ils devaient laisser à la maison, Joo Su avait appelé le service de police pour leur dire qu’il comptait utiliser ses congés maladie pour voyager, ce qui apparemment, ne fit ni chaud, ni froid à ses supérieurs. Le coréen songea qu’ils devaient être soulagés de le voir s’éloigner un moment, après les emmerdes dans lesquelles il les avait foutus avec ses enquêtes qui devenaient trop personnelles. Ensuite, il avait presque obligé Soji de prendre la chienne avec lui le temps que durerait leur absence.

Un juron lui parvint du salon, derrière la baie vitrée. Avec un soupir à fendre l’âme, il était sur le point de se retourner pour venir en aide à son cher et tendre, mais un cri le prévint qu’il n’avait pas besoin qu’on vienne lui porter secours. Songeant qu’il était plus prudent de respecter les ordres du Très Haut, il s’installa à nouveau à la rambarde de la terrasse tout en répondant :

- Bien chéri, jte laisse gérer !

Il sourit stupidement, comme un gamin heureux à vrai dire. La vie de couple avait ses avantages comme ses inconvénients, mais il aimait trop Eun Byul pour s’embringuer dans une dispute sans raison. De plus, il se savait inutile, comme on le lui avait déjà bien fait comprendre. Aussi, sa clope qui était sur le point de se désintégrer sans qu’il n’ait pu tirer une seule bouffée, eut tôt fait de se retrouver à ses lèvres. Finalement… ses nerfs avaient bien besoin de la dernière moitié du poison.

Il se souvenait parfaitement avec quelle vitesse les jours avaient défilés jusqu’à aujourd’hui. De cette nuit où il lui avait offert l’anneau, si pleins de promesses et d’amour, et de cette photo qu’il portait toujours sur lui, de toutes les émotions qu’ils avaient ressenties. Cette tendresse mélangée à la certitude de leur avenir. Ils savaient tous deux qu’ils avaient encore du chemin à faire avant d’être parfaitement accomplis, mais ils étaient bien trop heureux d’être ensemble pour se soucier du futur.

Joo Su rit en se souvenant du lendemain de cette journée de Saint-Valentin en retard. Du rattrapage des plats du lycéen. Il avait été décidé que pour ne pas faire cramer les restes, c’était le policier qui s’occupait de la cuisson, et Eun Byul ne serait là que pour lui renseigner sur les assaisonnements qui étaient sensés être présents dans les recettes. En échange, l’ainé faisait goûter au fur et à mesure à son « apprenti » de la journée. Après quelques grimaces et fous rires, le repas fut comestible, même très bon. Les galipettes au lit furent l’apothéose de leur dur rattrapage. Ils discutèrent un long moment sur leurs désirs de vivre ensemble dans l’appartement, et au prix de quelques compromis, de promesses et de directives, ils ont finit par décider qu’Eun habiterait avec lui une fois l’année scolaire finit. Joo Su trouverait un autre appartement beaucoup plus près du lycée Fushigi, afin qu’Eun puisse finaliser ses dernières années d’études. En attendant, les amoureux se retrouvaient presque tous les week-ends pour sortir ou se cloitrer dans la chambre.

Joo Su n’avait pratiquement plus d’effets secondaires quant au sang qui circulait dans ses veines. Il était juste très rapide à cicatriser, aussi rapide que pouvait l’être Eun Byul à vrai dire. Sauf qu’il n’avait pas cette insensibilité à la douleur physique, ni cette inconstance au niveau de sa santé. Cependant, il avait remarqué qu’il n’avait plus eu de coup de froid ou de rhume, de virus ou quoi que se soit qu’il aurait pu être susceptible d’attraper en temps normal. Il en fit la confidence aux médecins maudits qu’il devait aller voir chaque mois. Apparemment, comme Joo Su était un cas à part, puisque l’unique personne à n’avoir pas périt après une telle transfusion, tout ce qu’il eut comme informations, c’est qu’il était probable que son immunité le protégeait des attaques extérieures. C’était une assez bonne nouvelle en fait. On se posait néanmoins la question d’un effet momentané ou permanent, s’il était lui aussi capable de régénérer une autre personne et s’il devait désormais être considéré comme un maudit. Beaucoup d’interrogations pour lesquelles il n’y avait pas encore de réponses. Surtout que Joo Su refusait de faire des tests alors qu’il ne s’était pas passé assez de temps pour avoir ne serait-ce qu’un début de piste à suivre. Alors, en attendant, il se laissait inspecter soigneusement.

Un sifflement le sortit de sa torpeur. Il se retourna pour voir Eun Byul, les poings sur les hanches, les sourcils froncés, avec une mine qui disait : « T’as finis de rêver ? » Il sourit et sortit une cigarette qu’il tendit à son bien aimé. Ce dernier la prit et vint se placer dans son giron. Joo Su passa un bras autour des épaules d’Eun Byul et ils contemplèrent la vue qu’ils avaient de la capitale un petit moment. Ils leur restaient encore 20 minutes avant qu’un taxi ne vienne les transporter jusqu’à l’aéroport. Le jeune policier déposa un baiser sur le front de son petit-ami, pour lui signifier qu’il était heureux de partir avec lui pour rejoindre ses parents. Une douce odeur de shampoing et la saveur unique et caractéristique d’Eun Byul suffisait à oublier ses douleurs passées et obscures, qu’il ne lui avait pas encore révélées. Il ne voulait penser qu’à leur avenir.
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